Ma vie, mon histoire

le parcours d’une « combattante rose »

Run for a Cure Africa se bat pour l’éradication du cancer du sein en Afrique. Sa cible première c’est la femme issue d’un milieu social défavorisé. Celle-ci a un parcours spécifique avant la découverte de sa maladie :

  • En règle générale, elle est peu scolarisée
  • Elle est sans emploi ou gagne moins de $50 par mois
  • Elle est mère
  • Elle est dans la quarantaine (parfois entre 20 et 30 ans)
  • Son traitement lui couterait bien plus que ce qu’elle aurait espéré gagner toute sa vie

Du Diagnostic au traitement

  • Elle a une boule dans le sein, mais elle ne le sait pas.
  • Mois après mois, elle constate que la boule s’agrandit
  • Elle y met une pommade en pensant que c’est un furoncle
  • A défaut d’amélioration, elle consulte auprès d’un « marabout »
  • Elle s’abandonne aux charlatans religieux
  • Quand la situation empire (présence de la boule, peau d’orange sur le sein), elle va enfin chez le médecin
  • Apres une biopsie, le diagnostic est enfin pose : c’est le cancer du sein

Traitement, un Cycle de soins sans fin

  • A peine remise du choc de l’annonce du diagnostic, elle doit commencer immédiatement le traitement
  • L’annonce du coût d’une chimiothérapie sonne comme un arrêt de mort pour la malade et sa famille, qui prennent conscience de l’inaccessibilité au traitement
  • Un appel à l’aide est lancé auprès de la famille et des amis, qui sont hélas souvent indigents
  • La Combattante Rose qui aurait la chance de rencontrer un donateur, commence finalement avec son premier cycle d’actes médicaux (examens préliminaires, chimiothérapie, radiothérapies, etc…)
  • A ce stade, la suite du traitement et donc la survie de la malade, dépend entièrement de la générosité du donateur.
    Le pire : amis et famille commencent à ignorer les appels à l’aide de la malade

Tout retard est mortel.

Grace Rita Ndoum

Bonjour,

Je m’appelle Grace Rita. J’ai 34 ans et je suis mère de deux enfants, une fille de 6 ans et un garçon de 8 ans.

Je vis à Douala et je suis sans emploi, handicapée par ma maladie. Je souffre d’un cancer du sein.

Mon cancer est apparu en juillet 2015. Totalement ignorante du mal qui me rongeait, et encore moins bien renseignée par le milieu médical, j’avoue avoir erré pour trouver une voie de guérison définitive.

  • Finalement en 2016, je me retrouve à l’Hôpital Général de Douala où ma maladie est clairement diagnostiquée.
  • Faute d’argent, ma famille étant très démunie, j’ai dû rentrer à la maison sans soins
  • La même année, ma sœur a lancé un appel au secours sur internet et l’association Run for a Cure Africa Cameroon a accepté de me prendre en charge. Je sais que mes soins coûtent chers. Une chimiothérapie coûte 175000 FCFA. (Il en faut une toutes les trois semaines).
  • Grâce à Run, depuis le 17 novembre 2016, je suis soignée. Je vois leurs efforts et je sais que cela coûte cher.
  • S’il vous plait, venez-nous en aide, mes douleurs sont insupportables. Venez-moi en aide. Je veux juste voir grandir mes enfants.

Nous nous battons pour que les jeunes femmes comme Grâce puissent voir grandir leurs enfants et pour que toute autre femme atteinte par le cancer du sein ait une chance de survie. Aidez-nous à changer le cours de leur vie.

Merci !

Run for a Cure Africa Cameroon